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Cracovie
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Rembrandt (autoportrait)
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Franz Hals (autoportrait)
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Vermeer (ici un de ses tableau: La jeune fille à la perle)
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Un film est toujours le reflet de son époque. Les films de Jean Renoir en sont un témoignage. Ils expriment les préoccupations politiques de son temps, les années 30.
Nous avons visionné en classe trois extraits de ses films: "Partie de campagne" (1937), "La bête humaine" (1937) et "La grande Illusion" (1938). Les voici présentés dans leur contexte. |
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Que nous dit le film ?
La France est belle, pure, innocente, pleine de promesses. En 1936, le Front populaire révolutionne la France. Les Dufour sont le reflet de cette France qui découvre les congés payés et les sorties à la campagne. On se prend alors à rêver d’une vie moins contraignante où l’homme retrouverait une certaine pureté. Renoir rend parfaitement compte
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de cette forme d'insouciance dans la première partie du film grâce à des images laissant une grande place à la nature ensoleillée : de longs plans sur les arbres, des regards tendres sur la rivière ou des petits rires incessants composent ce paysage idyllique. Mais tout cela ne saurait durer: l'orage arrive, l'époque est aussi celle des grandes incertitudes. Rien n'est jamais complètement acquis...
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Extrait n°2 - La Bête humaine, 1938
L’histoire : Une tragédie dans le monde du chemin de fer (d’après Zola). Le conducteur de train (Jacques Lantier) finira par se suicider en se jetant du haut de sa locomotive.
Le contexte: le film sort en 1938, le Front Populaire est déjà bloqué, la guerre civile tourne mal en Espagne, Hitler avance ses pions en Europe, la III° République s'effondrera un an plus tard et la défaite sera de nouveau au rendez-vous.
Que nous dit le film ?
Il s'agit de la première séquence du film. Elle représente le trajet qu´effectuent quotidiennement le mécanicien Jacques Lantier (joué par Jean Gabin) et le conducteur Pecqueux dans la Lison (nom de la locomotive) de Paris jusqu´à l´arrivée en gare du Havre. Ce début aurait pu s´intituler "l'arrivée triomphale du train en gare du Havre" tant Renoir veut donner par l'image et par le son une vision optimiste du rapport entre l'homme et la machine. Cette séquence est une éloge du travail des cheminots, du progrès technique (la vitesse, le bruit des machines, les ouvrages techniques tels le tunnel, le pont en acier). Contrairement au roman de Zola dans lequel l'homme devient fou, dans son film, Renoir a voulu mettre en scène son optimisme et sa croyance dans le
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monde ouvrier sûr, solide, solidaire à une époque où les incertitudes s'amon-cèlent (voir contexte).
Cette séquence est enfin une manière de rendre hommage aux peintres impressionnistes dont le père de Renoir était un des principaux représentants. La fin de la séquence rappelle le tableau "La gare Saint Lazare" de Claude Monet. |
Que nous dit le film ?
Le film dépasse le simple récit de prisonniers préparant une évasion, pour montrer qu'au delà des frontières, la fraternité entre les hommes ne relève pas de l'utopie mais est possible, que les idées du Front populaire n'étaient pas si illusoires. "Les frontières sont une invention des hommes, la nature s'en fout". Nous voyons donc dans ce film des officiers et soldats des deux camps fraternisés, discutés pacifiquement et se trouver des points communs. |
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La guerre n'a donc pas de raison d'être car les différences ne sont pas entre les nations mais entre les classes sociales (la classe ouvrière, la classe bourgeoise, l'aristocratie).
Ainsi, à la veille du second conflit mondial, en laissant entendre que la guerre de 1914-1918 pourrait être la dernière, Renoir adresse un message d’espoir et de fraternité. La guerre se rapproche pourtant inéluctablement, et Renoir semble y faire implicitement référence dans les paroles d'un des personnages: « C’est pas la musique, c’est pas les instruments, c’est le bruit des pas », des pas qui sont aux portes des frontières. |
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Propagande: "Action exercée sur l'opinion pour l'amener à avoir certaines idées politiques et sociales, à soutenir une politique, un gouvernement, une représentant". (Dictionnaire Le Robert).
Les moyens traditionnels de la propagande sont les discours, les journaux, le cinéma, la radio et la télévision. Depuis peu, on peut y ajouter internet. |
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Mais, il en est un autre que nous avons eu l'occasion d'étudier grâce à notre petite exposition en classe: l'affiche. L'URSS a largement utilisé ce moyen de propoagande afin de convaincre la population de poursuivre la révolution même une fois Lénine mort. Les messages délivrés sont invariablement les mêmes: la nouvelle société que veulent fonder les communistes bolchéviks conduira le pays vers la modernité. Lénine est le guide qui a montré le chemin, le Parti est le modèle de la société en devenir.
A travers l'étude de ces affiches, nous avons pu enfin, dresser quelques lignes du régime totalitaire qui se met en place à partir des années 30 en URSS: un chef unique, un parti unique, une société sous contrôle, une jeunesse embrigadée, une économie encadrée et une propagande omniprésente.
Je reproduis ici les affiches qui nous ont servi pour le cours.
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"Le nom et l'action de Lénine vivront toujours !"
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"Le parti de Lénine, avant garde des bâtisseurs du communisme"
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"Mon pays bien aimé, tu peux compter sur nous".
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"1 870 000 tracteurs, 1 450 000 camions, 600 000 moissonneuses.
Mécaniciens ! Entrez en compétition pour l'utilisation haute-ment qualifiée de la technique, pour sa sauvegarde et sa longévité" |
Et aujourd'hui ?
L'affiche de propagande est encore un moyen politique largement utilisé, notamment dans nos démocraties occidentales où les hommes politiques doivent convaincre des millions de citoyens de voter pour eux. Sans comparaison bien sûr avec le régime totalitaire soviétique, les affiches de campagne de Barack Obama, candidat à l'élection présidentielle aux Etats-Unis, témoignent du recours aujourd'hui encore à la propoagande. Mais il est vrai qu'on ne dit plus que c'est de la propagande mais de la communication...
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Le cuirassé Potemkine de S. Eisenstein (1925)
Les matelots du cuirassé Potemkine se sont révoltés. Le peuple d’Odessa vient les soutenir. Et soudain... Une chevelure noire fouette l'écran. Des gens terrorisés dévalent l'escalier. Un rang de soldats puis deux, baïonnettes au canon. Des corps s’affaissent. Les soldats tirent. Une mère voit son garçonnet resté en arrière blessé et piétiné. Elle s'arrête et hurle. Des corps jonchent les marches.
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Afin de préparer la sortie du jeudi 1er octobre à Verdun, vous trouverez ci-dessous, un devoir maison à rendre impérativement pour le 29 septem-bre.
Bon travail !L'objectif est de se familiariser avec les lieux et les événements qui s'y sont produits. |
Question 7. Relevez dans chacun des documents 2a, 2b et 2c les éléments se rapportant aux conditions de vie des soldats. |