Vous savez quoi? Vous avez bien raison. 3 ou 4 heures d'histoire-géographie par semaine, ce n'est pas assez. Il en faudrait beaucoup plus pour prendre toute la mesure de cette discipline dont le but premier est de nous ouvrir les yeux sur notre monde contemporain. Mais les temps sont à la réduction des horaires. Alors...
Alors voilà: bienvenue chez vous car ici c'est chez vous.
Avez-vous reconnu le capitaine Cocq et sa garde ? Ils vous accueillent dans cette salle 209 virtuelle qui vous permettra de trouver des éléments des cours d'histoire, de géographie et d'éducation civique. Vous pourrez aussi les prolonger grâce de nombreux documents textes, iconographiques, cartographiques voire même vidéo. Vous aurez enfin l'occasion de venir y travailler...
Pour l'heure, bonne visite.
Le 18 janvier, nous nous sommes rendus, avec la classe de 3eC du Collège Lamartine, à l'exposition Félix Nussbaum au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme à Paris. Raphaëlle, notre guide, nous a fait entrer dans l'univers de ce peintre, juif allemand des années 1920 et 1930, qui a traversé le chaos de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah pour, finalement, être engloutit par elles comme beaucoup d'autres. Mais derrière ce triomphe de la mort, Félix Nussbaum nous donne à voir le triomphe de la vie: sa vie et son oeuvre sont la preuve que le totalitarisme et l'extermination n'ont pas eu raison de sa mémoire et de son talent. Grâce à cette exposition et au musée qui lui est consacré à Osnabrück, en Allemagne, il continue à vivre.
Nous avons terminé notre excursion en nous rendant au Mémorial de la Shoah à deux pas du musée. Parmi les 76000 noms gravés, nous avons retrouvé celui du père de M. Frydman qui était venu nous rendre visite en décembre.
Voici donc deux films qui vous permettront de garder une trace de notre parcours à travers les oeuvres de Nussbaum. Vous y trouverez notamment l'étude de deux oeuvres qui feront partie des oeuvres étudiées dans le cadre de l'épreuve d'histoire des arts. Il s'agit des "Prisonniers à Saint-Cyprien" de 1942 et du "Triomphe de la mort" de 1944.
Document 1 - Félix Nussbaum, peintre de l'enfermement, de l'internement.
Document 2 - Etude du "triomphe de la mort" de Félix Nussbaum, 1944
La journée s'est terminée au Mémorial de la Shoah.
En écho à la venue et du témoignage en classe, ce jour, de M. Serge Frydman, vous trouverez ci-dessous l'intégralité en deux parties du film sur la vie du père de M. Serge Frydman, réalisé l'année dernière et projeté en début de séance.
Serge Frydman nous raconte l'histoire d'un homme, son père, juif polonais, venu en France dans les années 30. Arrêté, déporté et assassiné à Maïdanek, il ne reste de lui que très peu de traces. Toute sa vie durant, Serge Frydman les a rassemblées. Il nous livre là un témoignage bouleversant d'une vie brisée par la barbarie nazie.
Ce témoignage a été recueilli par trois élèves de troisième du collège Lamartine de Houilles (78). Il a servi de travail préparatoire à un voyage d'étude à Auschwitz que la classe de 3eA a réalisé les 6 et 7 avril 2010.
A l'occasion du 65e anniversaire de la conférence de Yalta, François Kersaudy, professeur à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne et auteur d'une biographie de Winston Churchill, commente la photographie officielle prise le 9 février 1945.
Berlin, 2 mai 1945
A 7 heures du matin, Evgueni Khaldeï, photoreporter à l'agence soviétique Tass, monte sur le toit du Reichstag, à Berlin, et réalise le cliché symbole de la victoire sur l'Allemagne nazie. Michel Lefebvre, journaliste au Monde, commente cette image.
Prague, 20 août 1968
Julien Frydman, directeur de Magnum Photos Paris, commente une image prise à Prague le 20 août 1968 par Josef Koudelka alors que les blindés russes du Pacte de Varsovie entrent dans la ville.
Nous voilà de retour, avec les 3e A après 5 jours passés, dans le sud de la Pologne. Un voyage qui nous aura fait rencontré le plus beau des façades renaissance du centre de Cracovie au baroque de la Basilique Notre Dame, des splendides murs recouverts de cuir du château royal de Wawel aux tombeaux royaux de la cathédrale. Un voyage qui nous aura fait également côtoyer le pire de ce que des êtres humains ont pu faire subir à d'autres êtres humains dans le camp d'extermination d'Auschwitz et de son extension de Birkenau.
Vous pouvez retrouver l'ensemble de notre périple sur le blog spécial qui lui est dédié et auquel vous pouvez accéder en cliquant ICI.
Voici deux diaporamas évoquant ces deux expériences
Auschwitz et Birkenau
Voilà, c'est fait. A quelques uns nous sommes allés voir le film "La rafle" dont tout le monde parle. Un film qui vient à point nommé pour notre préparation et qui appuie de manière très réaliste le travail préparatoire n°3. On a du mal à y croire mais tous les personnages du film ont existé. Tous. Victimes et bourreaux. Le film nous donne à voir la froideur de la machine à exterminer qui s'est mise en place avec l'accord et la participation de l'administration, de la gendarmerie et de la police françaises. Pour ceux qui ne sont pas encore aller le voir, vous retrouverez ci-dessous résumé, bande annonces et extraits.
Synopsis
1942.
Joseph a onze ans.
Et ce matin de Juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine...
Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère.
Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.
Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 Juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule...
Du Vélodrome D'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.
De ceux qui ont orchestré.
De ceux qui ont eu confiance.
De ceux qui ont fui.
De ceux qui se sont opposés.
Tous les personnages du film ont existé.
Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.
Là, pour la première fois, l'homme donna des leçons à l'enfer
Nous sommes le 27 janvier 2010 soit 65 ans, jour pour jour que le camp d'Auschwitz a été libéré. Une émission de France inter était consacrée à cet événement.
Voici également un documentaire très émouvant nous racontant le voyage à Auschwitz de lycéens avec leur professeur de philosophie.
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