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Dans les pas de Missak Manouchian

"Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. On va être fusillé cet après midi à quinze heures."  C'est ainsi que Missak Manouchian débute sa dernière lettre à Méliné, sa femme. Arrêté quelques semaines plus tôt par les brigades spéciales de la police française, il a été condamné à mort pour résistance contre l'occupant allemand et exécuté le 22 février 1944. Il a 38 ans.

Ce jeudi 12 novembre, nous nous rendons au cinéma de Sartrouville pour voir "L'armée du crime", un film de Robert Guédiguian sorti en septembre. L'occasion pour nous d'aborder, avec un peu d'avance sur le programme de troisième, une page glorieuse mais ô combien tragique de notre histoire, celle de la résistance à l'occupation allemande entre 1940 et 1944. 

En attendant de nous rendre en salle, voici le synopsis (courte présentation) du film ainsi que la bande annonce du film (commentée par les deux acteurs principaux, Simon Abgarian et virgine Ledoyen, jouant respectivement Missak Manouchian et Méliné Manouchian) et deux entretiens donnés par le réalisateur Robert Guédiguian.


Le synopsis


Dans Paris occupé par les allemands, l'ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de très jeunes juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libérer la France qu'ils aiment, celle des Droits de l'Homme. 
Dans la clandestinité, au péril de leur vie, ils deviennent des héros. 
Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Alors, la police française va se déchaîner, multiplier ses effectifs, utiliser filatures, dénonciations, chantages, tortures... 
Vingt-deux hommes et une femme seront condamnés à mort en février 1944.
Dans une ultime opération de propagande, ils seront présentés comme une Armée du crime, leurs visages en médaillon sur un fond rouge placardés sur les murs de toutes les villes du pays. Ces immigrés, morts pour la France, entrent dans la légende. 
C'est cette belle et tragique histoire que raconte le film.

La bande annonce du film, commentée


Les interviews de Robert Guédiguian
 



Et enfin, pour ceux qui veulent aller plus loin:


Allez voir par ICI et relisez la magnifique lettre de Manouchian à sa femme Méliné, écrite deux heures avant de mourir. Penchez vous sur la vie hors du commun de Missak Manouchian et réécoutez le poème, "Strophes pour se souvenir", écrit par Louis Aragon à l'occasion des onze ans de la mort de Manouchian, mis en musique par Léo Ferré. Le voici:


Version imprimable | Chez les 3èmes | Le Mercredi 04/11/2009 | 0 commentaires




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